TVA Nouvelles a rencontré deux victimes qui ont accepté de raconter leur histoire.
«Je me suis souvent posé la question: qu'est-ce qui m'a fait le plus mal, est-ce que ce sont tous les sévices physiques et sexuels que j'ai subis de la part de mon beau-père, ou bien c'est le rejet de ma mère? Je vous dirais que je pense que c'est le rejet de ma mère, le fait qu'elle n'ait rien fait, le fait qu'elle m'ait abandonnée», a confié Isabelle Brophy, une victime d'abus.
L'an dernier, la DPJ a retenu 11 284 signalements d'enfants où il y avait bus ou risque d'abus. Parmi ceux-ci, 8110 concernaient des sévices physiques et 3174, des sévices sexuels. Isabelle Brophy demeure convaincue que derrière ces signalements, il y a encore trop de mères qui font encore l'autruche.
On reste comme peut-être avec l'impression que la mère est soumise, la mère ne peut pas rien faire, mais ma mère à moi aurait pu nous sauver et nous empêcher de tout vivre ça», regrette Mme Brophy, qui demeure convaincue que derrière tous ces signalements, il y a en a encore trop qui font l'autruche.
Le premier reportage d'une série de deux sur les mères autruches a été présenté lundi, à 17 h, sur les ondes de TVA. Reportage ici
http://fr.canoe.ca/artdevivre/styledevie/article1/2012/04/30/19697666-qmi.html
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2012/04/20120430-131051.html