DELSON - La coordonnatrice de la Maison de la famille Kateri à La Prairie, Françoise Huet, a lancé une pétition demandant que les enfants victimes d’agressions sexuelles ne soient plus mis en contact avec leur agresseur. «Il faut que l’enfant soit retiré de la cohabitation avec son assaillant. Que ce soit un parent naturel ou par alliance ou, encore, une personne de moins de 18 ans, la victime ne doit plus se trouver en présence de ce dernier», déclare la coordonnatrice dont la pétition, accessible depuis le 17 octobre sur le site de l’Assemblée nationale, est parrainée par le député de La Prairie, François Rebello. C’est l’histoire d’un cas troublant qui lui a été rapporté qui a poussé Mme Huet à intervenir. «Une petite fille de 6 ans et demi a été abusée par son demi-frère de 13 ans par alliance alors qu’elle se trouvait chez son père en garde partagée. On ne parle pas de jeux sexuels innocents, mais de tentative de pénétration. À la demande du garçon qui lui a montré comment faire, la fillette l’a masturbé. La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a décidé malgré tout de la laisser chez son père. Elle continue donc d’être mis en présence de son agresseur, car, il s’agit bien d’une agression», explique Mme Huet. «Il ne viendrait même pas à l’esprit de personne de laisser une adulte victime d’agression sexuelle en présence de son assaillant. Mais pour les enfants, c’est différent. On ferme les yeux. On dit souvent que le Québec est fou de ses enfants. Est-ce vrai? J’en doute. Je m’interroge sérieusement sur les compétences de la DPJ et du laxisme dont on fait preuve à l’égard des plus vulnérables.» Signez la pétition ici : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2065/index.html ---------------------------------------------------------------------------------------------- 10 règles de sécurité pour une Halloween réussie L’Halloween est une fête où se vit beaucoup de fébrilité c’est pourquoi, il faut absolument prendre un peu de temps avec votre enfant afin de répéter les consignes de sécurité. Dans l’action et la hâte, l’enfant pourrait rapidement oublier ce qu’il a déjà appris auparavant comme consignes, alors soyez clair dans vos instructions et répétez tant que vous trouvez que cela est nécessaire. Suite à lire sur Yoopa.ca source: http://monteregieweb.com
Huit personnes, dont plusieurs mineurs, ont été arrêtées mardi à Québec pour avoir menacé une victime présumée d’agression sexuelle. Elles se seraient rendues dans une école de Val-Bélair pour intimider la jeune fille de 15 ans et lui dire qu'elle allait payer pour ce qu'elle avait fait.
Cette affaire fait suite à l'arrestation, le 19 octobre, de Mathieu Duchesne-Roy, 23 ans. Il avait été accusé le lendemain d'agression sexuelle, de contacts sexuels et d'incitation à des contacts sexuels sur une jeune fille de moins de 16 ans avant d’être libéré sous conditions le surlendemain. Article complet... Dénoncer est tellement difficile, cela demande beaucoup de courage... Continuer sa route malgré l'intimidation, il en faut encore plus. Bravo à cette jeune femme. EDMONTON — Une femme d'Edmonton qui a eu des contacts sexuels avec l’adolescente de 14 ans dont elle avait la charge a été condamnée à quatre ans de prison, lundi.
Nicki Ann Gilbey, âgée de 30 ans, a reconnu sa culpabilité. Elle avait notamment donné de l’alcool et de la drogue à la victime pour arriver à ses fins. Cette sentence s’ajoute à une autre de trois ans, rendue il y a trois semaines pour une autre agression sexuelle, sur une fille de 5 ans qu’elle gardait également. Le juge a ordonné à Gilbey de soumettre un échantillon d'ADN. Elle sera placée sur le registre national des délinquants sexuels pour les 20 prochaines années. Elle a aussi l’interdiction de faire du bénévolat ou de se trouver dans une position d’autorité vis-à-vis d’une personne de moins de 16 ans, et ce, pendant 10 ans. Texte intégrale ici : www.canoe.ca La semaine dernière, le blogue de naitre et grandir parlait de nous. Voici où vous pouvez lire l'article : Câlins ou attouchements? ------------------------------------------------------------------------------------------------- Un casque de vélo sauve la vie d'un adolescent de 14 ans Mon fils de 14 ans porte toujours son casque de vélo. Son père et moi avons toujours insisté depuis qu'il est tout petit. Et depuis hier, je sais pourquoi le port du casque de vélo est essentiel à la sécurité de mon enfant. Suite... --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- N'oubliez pas notre conférence de presse le mardi 15 novembre à Sherbrooke. Prix de présence dont 2 ateliers de grandir en sécurité pour les CPE, Bureaux coordonnateurs, garderies privées, garderie en milieu familial, écoles et autres pour tous. En savoir plus... Grandir En Sécurité est très heureux de s'associer à Yoopa afin de faire plus de prévention. Bonne lecture : http://www.yoopa.ca/experts/billet/5-choses-a-savoir-pour-un-exercice-de-feu-vraiment-efficace
La réaction de tout le monde face à cette nouvelle ferait réagir...Nous trouverions tous cela vraiment épouvantable. Nous nous dirions qu'il faut agir, qu'il faut prévenir ce type de maladie, donner des sous aux parents qui aident leurs enfants malades, etc. Nous verrions ici un fléau énorme. Et nous aurions raison de penser ainsi. Nous aurions raison de nous alarmer. Plus de 3 000 enfants vivant avec ce fardeau. En fait, au Québec, c'est 206 enfants qui auront un diagnostique de cancer et 31 qui décèderont en moyenne par année* et dans tout le Canada c'est quelques 850 enfants, âgés de 0 à 14 ans qui sont frappés d'un cancer chaque année**. Mais pendant ce temps, plus de 3 000 enfants vivront une agression sexuelle et ce, au Québec seulement.*** Lorsqu'un enfant a le cancer, il est entouré, soutenu, il reçoit les soins appropriés... Toutefois, lorsqu'un enfant vit une agression sexuelle, il est trop souvent seul avec son secret, les ressources sont faibles et le soutient presqu’inexistant. Saviez-vous que seulement 10 à 20% des agressions sont signalées. Selon les statistiques de la sécurité publique en 2009 au Québec, c'est 3 385 enfants de moins de 18 ans qui ont été victimes d'infractions sexuelles. 514 enfants de 5 ans et moins et 973 enfants agés entre 6 et 11 ans auront vécu au moins une infraction sexuelle en 2009... Ce qui veut dire près de 1 500 enfants de moins de 11 ans. D'année en année les données se ressemblent, malheureusement. Ne croyez pas que je sois insensible à la cause du cancer, au contraire je suis très sensible à cette cause, en particulier chez les enfants. J'ai participé au défi tête rasé cette année car je crois profondément à cette cause et que nous devons agir. Mais je crois sincèrement que trop peu est fait pour aider les enfants victimes d'agressions sexuelles et encore moins pour prévenir ces agressions. Je crois qu'il est possible de protéger les enfants des agressions sexuelles. Je crois aussi qu'il est de notre devoir à tous de le faire. Les enfants comptent sur nous. Ils ne peuvent pas se protéger seuls, pas sans nous. Pour nous aider à les aider, il vous suffit de faire la prévention avec vos enfants en leur lisant les histoires de Sima, en faisant les activités reliées aux histoires, en faisant connaitre Grandir En Sécurité au plus grand nombre de gens possible en partageant cette ressource et surtout en devenant partenaire de Grandir En Sécurité afin de garder ce site gratuit et nous permettre de continuer à faire la promotion de la prévention des agressions sexuelles. Partagez cette ressource *http://www.21esiecle.qc.ca/files/cancer.pdf
**http://www.phac-aspc.gc.ca/cd-mc/cancer/cancer_enfants-childhood_cancer-fra.php ***http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/police/publications-statistiques-police/statistiques-agression-sexuelle/agressions-sexuelles-2009/4901/4938/4944.html Lors de la journée de vérification des sièges d'auto tenue le dimanche 2 octobre dans le stationnement de la Pharmacie Jean Coutu de Valleyfield, sur la rue Dufferin, des policières de la Sûreté du Québec de la MRC de Beauharnois-Salaberry ont procédé à l'inspection d'une cinquantaine de véhicules. D'après les statistiques compilées par les agents, 56% des enfants assis dans leur siège étaient mal attachés. Suite... Une journée d'identification des enfants réussie Les policiers de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent ont participé récemment à la prise d’empreintes des enfants pour compléter le carnet d’identité fourni par le Groupe Jean Coutu et Enfant-Retour Québec. Plus de 440 carnets d’identification ont été complétés dans les différentes pharmacies participantes. Suite... « L’inceste et le silence sont intimement liés, le silence et la mort également. L’inceste c’est cela, le meurtre psychique d’un enfant ; son identité s’en retrouve fracturée à jamais. L’inceste se passe dans la famille, c’est ce qui le rend tabou.
Voilà pourquoi l’enfant se tait majoritairement. La famille est normalement signe de sécurité et lorsqu’elle devient l’agresseur, comment l’enfant pourrait-il se construire avec des bases saines et solides, avec des repères et des limites? Dans l’inceste, les rôles sont inversés. Et pourtant, être victime d’une agression sexuelle dans l’enfance a des conséquences graves durant la vie entière. Il est grand temps que notre société ouvre les yeux sur ces souffrances : l’anorexie, la boulimie, l’alcoolisme, la toxicomanie, la prostitution, l’automutilation, les tentatives de suicide, le suicide, les troubles d’ordre sexuel, la dépression, la revictimisation, les troubles anxieux, l’état de stress posttraumatique, la maladie de Crohn, les difficultés professionnelles, les problèmes de couple, les difficultés à devenir parent, etc. Les victimes sont trop souvent stigmatisées : on le voit à travers différents mythes entourant l’inceste, on cherche des excuses aux agresseurs. L’enfant n’aurait-il pas été séducteur ? Les victimes reproduiraient ensuite l’inceste… Bref, on repousse ce qui dérange et tout cela sans aucun chiffre, sans aucune recherche scientifique… En voici quelques exemples : - Les agresseurs ont des pulsions irrésistibles : cette idée reçue a été infirmée par de nombreuses études. Les pères incestueux auraient des pulsions sexuelles normales. Il n’y a pas de pathologie propre à l’inceste. - L’alcoolisme : l’alcool n’est pas la cause de l’inceste, il peut servir de prétexte pour excuser l’agression. De nombreux agresseurs ne sont pas alcooliques. - L’éloignement dans le couple : plusieurs études précisent que la plupart des pères incestueux poursuivraient leur vie sexuelle avec leur conjointe et qu’aucun père n’aurait commis l’inceste parce qu’il n’avait plus de relation sexuelle avec sa conjointe. - L’enfant menteur : les recherches rapportent plutôt la grande peur qu’ont les enfants à dévoiler qu’ils sont victimes. Dévoiler l’inceste et sortir du silence demande énormément de courage lorsque l’on sait que neuf fois sur dix, la famille tourne le dos à la victime. Je pense régulièrement à cette phrase d’Hervé Bazin : « C’est la parole qui est d’or, le silence est souvent de plomb ». Voilà pourquoi je suis admirative chaque fois que je croise le chemin d’une survivante de l’inceste. Les victimes sont aujourd’hui des milliers (des millions?) à vouloir lever le voile de cette horreur qu’est l’inceste et que trop de gens encore refusent de regarder en face. Voilà pourquoi nous pouvons tous remercier, victimes ou non victimes, chaque parole, chaque témoignage offert par les survivants de l’inceste, comme Melody. Parce que c’est finalement grâce à eux que ce tabou pourra enfin un jour être levé. » Sandrine APERS, auteure du livre Etre parent après l'inceste J'aime bien l'histoire: Le secret du petit cheval. Je trouve cette histoire superbe et elle fait un bon travail au niveau des secrets. Voici un court résumé de ce à quoi sert cette histoire: Le secret du petit cheval explique aux enfants qu'ils n'ont pas à respecter le secret sur l'exploitation sexuelle. L'enfant y apprendra également que, s'il confie son secret à un adolescent ou adulte et que cette personne ne fait rien, il doit persister et en parler à quelqu'un d'autre. Ce qui me chicote toujours lorsque l'on parle de secret c'est cette notion de bon ou de mauvais secret. J'aime bien apprendre aux enfants qu'il n'y a pas de secrets seulement des surprises... Un enfant de 3 ans ou de 7 ans, n'a pas a vivre avec des secrets. Plus tard, oui il apprendra a reconnaitre un bon secret. Pour en parler tout en douceur avec votre enfant: Le secret : Le dire ou pas?Pour plus d'information sur les secrets : Aller plus loin... |
Notre butProtéger un maximum d'enfants de ce qu'ils ne devraient pas vivre : des accidents domestiques, des agressions sexuelles et des enlèvements. Categories
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