C’est ce qu’il a été possible d’apprendre, lundi, lors de l’enquête sur remise en liberté de l’octogénaire qui est accusé de viol, d’attentat à la pudeur, de grossière indécence, d’attouchements, d’incitation à des contacts sexuels, d’exhibitionnisme et de voies de fait à l’endroit de six personnes.
Le juge Jean-Louis Lemay a pris la décision de remettre l’accusé en liberté, avec des conditions très sévères, malgré le témoignage de l’enquêteuse au dossier, qui est venue raconter à la Cour les gestes qui auraient été posés à l’endroit des victimes et malgré la plaidoirie de la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Nathalie Leroux, qui a fait valoir que « des voisins de l’accusé » avaient soulevé de nombreuses inquiétudes concernant la libération conditionnelle de Bilodeau puisqu’il habitait près d’une école et que de nombreux enfants se trouvaient dans le quartier.